Auteur/autrice : isf-admin

L’ASLD favorise l’accès aux soins des personnes accueillies

Les personnes accueillies au sein des services de l’ASLD cumulent des difficultés qui rendent complexes l’accès aux soins.

Ainsi, l’ASLD a signé fin 2024 deux conventions cadre de partenariat :

  • L’une avec le Groupement Hospitalier de Territoire 41
  • Et l’autre avec l’Hôpital à Domicile (HAD) Loir et Cher porté par LNA Santé

Ces nouveaux partenariats doivent permettre de :

  • Faciliter l’accès aux soins et de lutter contre le renoncement aux soins des personnes accueillies à l’ASLD
  • Eviter les ruptures de parcours
  • Repérer les domaines réciproques de compétences et ainsi favoriser les échanges entre les professionnels de nos structures
L'ASLD favorise l'accès aux soins des personnes accueillies

ASLD et son consortium : nouvel acteur du Réseau Pour l’Emploi

Nous avons le plaisir de vous informer que l’Association ASLD, en tant que chef de file d’un consortium de partenaires locaux, a été retenue dans le cadre de l’Appel à Manifestation d’Intérêt « Offre de Repérage et de Remobilisation » (O2R). Loi du 18 décembre 2023 pour le plein emploi et son Article 7 « organismes chargés du repérage et de l’accompagnement spécifique des personnes les plus éloignées de l’emploi ».

ASLD et son consortium : nouvel acteur du Réseau Pour l’Emploi

Le consortium est constitué de partenaires locaux, incluant les trois missions locales, le BIJ, Oppélia 41 -VRS, et Entreprise et Formation, pour maximiser l’impact de nos actions sur l’ensemble du territoire.

Cette sélection témoigne de notre engagement et de notre expertise dans le domaine de l’accompagnement et de la remobilisation des publics en difficulté mais également de la construction partenariale du projet.

Objectifs de l’Appel à Manifestation d’Intérêt :

  • Repérage : Identifier les personnes non inscrite à France Travail et plus généralement au Réseau Pour l’Emploi dites ‘invisibles » dans une approche d’aller vers
  • Remobilisation : mobiliser des actions concrètes locales ou les mettre en place, si pas existantes, pour amener ces personnes à s’inscrire à France Travail, réaliser le diagnostic global et signer le contrat d’engagement
  • Accompagnement : si nécessaire, Co-accompagner avec le Réseau Pour l’Emploi pour favoriser leur retour vers l’emploi ou la formation.
  • Coordination : Assurer une coordination efficace entre les différents acteurs impliqués pour optimiser les résultats.

Portée et Durée du Projet :

  • Échelle départementale : L’action sera portée à l’échelle départementale pour une durée de trois ans.
  • Objectif : Remobiliser 280 personnes éloignées de l’emploi par an.
  • Démarrage : Le projet débutera le 2 décembre.

Équipe de Pilotage :

  • Pilotage stratégique : Aurélie JOUET sera en charge du pilotage stratégique du projet.
  • Chef de projet : Flavie CHEVALLAY assurera la gestion opérationnelle en tant que chef de projet.

Nous sommes convaincus que cette opportunité nous permettra de renforcer notre partenariat, nos articulations et d’avoir un impact positif sur notre territoire.

La pension de famille du Lubidet s’agrandit à Vendôme

La pension de famille du Lubidet s’agrandit à Vendôme

La forte chaleur de cet après-midi du 16 juin n’avait pas freiné l’ensemble des participants à
cette inauguration de l’extension de la pension de famille du Lubidet. Les résidents, premiers
concernés, étaient heureux et fiers d’accueillir leurs hôtes : les officiels représentant l’État, le
Département, la circonscription et le territoire vendômois ; les élus associatifs représentant
notamment SOLIHA Centre-Val de Loire, maître d’ouvrage du projet, et l’ASLD 41,
gestionnaire de la pension de famille ; un représentant de la Fondation Abbé-Pierre, très
inspirante sur le projet ainsi que des travailleurs sociaux partenaires ou salariés de la
structure

La précarité menstruelle

La réponse à l’appel à projet sur la précarité menstruelle a permis la mise en place de diverses actions :
Des actions de sensibilisation à destination des femmes hébergées ont eu lieu sur 4 sites les 27 et 28 avril : au CAES, au CHU, dans les hôtels IBIS et LE COSY. Animées par des étudiantes en kinésithérapie et en soins infirmiers, ces réunions ont permis des échanges sur la menstruation et les différentes protections hygiéniques pouvant être utilisées.


Une convention partenariale est établie avec l’association Règles Élémentaires. Cette association gère l’aspect logistique de collectes de produits d’hygiène intime puis les redistribue via ses associations partenaires. C’est ainsi que nous avons pu constituer des kits d’hygiène intime données aux femmes présentes lors des réunions de sensibilisation.


Une formation animée par l’équipe de Règles Élémentaires va être proposée aux professionnels intéressés sur le mois de septembre prochain.


Notre projet prévoit aussi la confection de protections réutilisables : nous sommes à la recherche de bénévoles ayant de bonnes compétences en couture. A terme, le projet serait de former des femmes volontaires pour fabriquer des protections et les distribuer à moindre coût.

Après avoir fui l’Ukraine en Guerre, elle décroche un emploi dans le restaurant étoilé de Christophe Hay

Un an après le début de la guerre en Ukraine, 100 000 réfugiés ukrainiens tentent de trouver une nouvelle vie en France. Oksana Shlyhina s’est installée à Blois, et a commencé à travailler au restaurant doublement étoilé Amour blanc.

Blois : une journée autour du sport pour des demandeurs d’asile

Au parc des Mées, à La Chaussée-Saint-Victor, l’ASLD 41 (Accueil, soutien et lutte contre les détresses) organisait, pour la première fois, une journée sportive pour les demandeurs d’asile, les réfugiés et toute autre personne que l’association accompagne au quotidien. « Dans le cas des demandeurs d’asile, ils peuvent rester plusieurs semaines voir plusieurs mois sans avoir le droit de travailler donc les journées peuvent être longues. On met en place différentes activités en fonction des besoins qu’ils expriment », explique Camille Rousseau, cheffe de service du pôle veille et urgence sociale de l’ASLD 41.


Jeudi 29 septembre, une trentaine de personnes étaient présentes aux côtés de Rachid Abidar et Stéphen Debord, tous les deux éducateurs spécialisés. Après quelques petites foulées tous ensemble, en guise d’échauffement, les participants se sont retrouvés pour des activités ludiques le matin comme une compétition inspirée de la course des serveurs. « Le mot d’ordre de la journée, c’est surtout la convivialité et de créer du lien social », souligne Rachid, qui donne les explications en français, en anglais et en arabe. Une nécessité face aux nombreuses nationalités représentées.


Pour tous, cette journée était l’occasion de se retrouver, aussi bien pour les demandeurs d’asile que pour les différents services de l’ASLD. « En moyenne, je m’occupe de 20 à 30 dossiers. On les accompagne dans leurs démarches administratives, pour trouver une solution d’hébergement d’urgence ou bien pour les orienter sur le marché du travail », raconte Stephen.
Le football un sport rassembleurAprès les jeux ludiques, le matin, la journée s’est poursuivi avec des sports collectifs comme le volley-ball et le football. « On l’a gardé pour la fin de journée pour les motiver car c’est un sport qui rassemble et très apprécié de tous », réagissait Rachid alors que certains s’échangeaient déjà quelques passes avant même les premiers échauffements. À lire les sourires sur les visages, nul doute que cette journée sportive sera renouvelée à l’avenir.

Blois : Ils pansent les blessures de la guerre en bord de Loire

Ameur, Olha et leur fils Amir ont fui l’Ukraine bombardée. Ils ont trouvé refuge au foyer Mosnier à Blois, où ils construisent une nouvelle vie.

Ils restent profondément marqués par les derniers mois qu’ils ont vécu. Dans leurs regards se lit la tristesse du déracinement, l’inquiétude, mais aussi l’espoir d’une paix même si celle-ci peut paraître bien hypothétique actuellement. Ameur (32 ans), Olha (37 ans) et leur fils Amir, qui fêtera bientôt ses 7 ans, essaient de dessiner un nouveau futur au foyer Mosnier, à Blois. Sa femme et son fils veulent oublier la guerre, les bombes, les journées et semaines entières passées entassés dans les souterrains ; Ameur, lui, a besoin de témoigner de son histoire.

La vie dans les souterrains

La famille vivait à Kharkov, à l’ouest de l’Ukraine, l’une des premières cibles de l’armée russe au début de la guerre. Ameur n’oubliera jamais la journée du 24 février 2022. « J’étais dans l’ouest du pays ce jour-là. Ma femme m’a appelé pour me dire : « J’entends des bombes mais je ne sais pas ce qui se passe ! » J’ai tout de suite pris la voiture pour revenir à la maison. Alors que j’arrivais à Kharkov, il y avait de nombreuses voitures venant d’en face, les gens fuyaient la ville. »

Comme plusieurs familles du voisinage, Ameur, Olha et Amir trouvent refuge dans un souterrain, avec pour fond sonore le bruit continu des bombes dévastant la ville. « On n’arrivait pas à manger, tout le monde était stressé, en état de choc. »

Ameur part seul vers l’ouest

Olha pense aussi à sa famille et tente d’aller à la rencontre de sa grand-mère à Koupiansk, proche de la frontière avec la Russie. Mais une fois arrivée là-bas avec Amir, la ville est bouclée, plus personne ne peut en entrer ni en sortir, elle se retrouve coincée dans un nouveau souterrain, où la famille affronte parfois les températures négatives. Ameur décide alors de partir seul vers l’ouest.
« J’ai pris un premier train de nuit, qui roulait sans lumières, pour ne pas alerter les avions. Il fallait éviter la ville de Kiev, nous avons fait un long détour pour rejoindre la frontière slovaque. Puis j’ai pris la direction de la République tchèque, de la Pologne, de l’Allemagne et enfin de la France, j’ai dû monter à bord de six trains différents. J’ai choisi la France car je parle la langue, je suis originaire du Maroc. Et j’ai pu enfin avoir des nouvelles de ma famille. Je leur demandais juste comment ils allaient, je ne voulais pas faire une trop longue conversation, cela me faisait peur qu’il leur arrive quelque chose si l’on parlait trop longtemps. »

La famille réunie six mois plus tard

Il reste quelques jours en région parisienne avant d’arriver à Blois le 28 avril. Il trouve un emploi dans une chaîne de restauration rapide et les nouvelles qu’il reçoit d’Ukraine l’incitent à l’optimisme. Fin juillet, la Russie annonce la mise en place d’un couloir humanitaire pour évacuer les civils, mais uniquement en direction du sol russe. Olha et Amir atteignent Moscou, la capitale du pays agresseur, et prennent un avion vers Paris, via Ankara. Ils arrivent le 17 août en France. « Nous étions enfin réunis après près de six mois sans se voir. »

Depuis, une nouvelle vie s’écrit en bord de Loire. Ameur travaille toujours, Olha apprend le français et Amir est scolarisé à l’école Marcel-Bühler, à Blois-Vienne. « Il est très timide, il essaie de s’adapter. Ses nouveaux amis lui font un peu oublier la guerre », indique Olha. Elle ne veut plus parler des semaines passées dans les souterrains. « Je ne veux pas parler du passé, je veux commencer une nouvelle vie, aller de l’avant. »

Le futur, il est pour l’instant difficile de l’imaginer. « On ne sait pas quand la guerre sera finie. On a toujours notre maison là-bas, on sait qu’elle est encore debout même si le souffle des explosions a fait sauter nos fenêtres. Mais notre fils a besoin d’une vie calme. »

Loir-et-Cher : un lieu d’accueil « innovant » pour les plus précaires à Blois

À proximité du centre-ville de Blois, La Garenne accueille six personnes en situation de grande précarité. Un lieu de vie expérimental qualifié d' »innovant » par les acteurs du secteur, dont l’inauguration officielle a eu lieu jeudi 22 septembre 2022.

Accueillir des personnes « peu importe où elles en sont », voilà l’objectif de La Garenne, lieu d’accueil, situé 44 rue de la Garenne, à Blois, à proximité du centre-ville. Le site a ouvert le 4 juillet 2022 et vient d’être officiellement inauguré. Jusqu’en 2020, la bâtisse était un abri de nuit avec 20 places d’hébergement en urgence, fermé lors de la pandémie de Covid-19. 

Loir-et-Cher : Avec la semaine de l’hôtellerie-restauration, le secteur veut séduire

Une Semaine de l’hôtellerie-restauration est organisée en Loir-et-Cher, du 19 au 23 septembre 2022, pour faire découvrir les métiers du secteur.​

La problématique de recrutement dans le secteur n’est pas nouvelle, lance le préfet du Loir-et-Cher, François Pesneau. Dans le cadre du dispositif « À table pour l’emploi », l’État, la région Centre Val-de-Loire et l’Union des métiers et industries de l’hôtellerie (Umih) effectuent des actions pour promouvoir les métiers du secteur. Et cela passe par la Semaine de l’hôtellerie et la restauration, organisée du 19 au 23 septembre.


« Il faut qu’on devienne attractifs »L’objectif ? Faire découvrir le secteur, tout particulièrement aux jeunes, aux demandeurs d’emplois et aux personnes en reconversion. Plusieurs événements sont organisés. Lundi 19 septembre, à 13 h, une action chantier d’insertion est mise en place avec Accueil, soutien, lutte contre les détresses (ASLD) au restaurant Le Prieuré, à Blois. Toujours dans la préfecture du département, des ateliers de découverte des métiers du service, de la pâtisserie et de la cuisine sont organisés au Centre de formation des apprentis (CFA). Cet atelier est destiné « aux jeunes et moins jeunes sur inscriptions », précise Sabine Ferrand, présidente de l’Umih, qui ne perd pas de vue que les participants pourraient devenir employés dans les mois à venir.


Un forum de l’hôtellerie- restauration à VendômeÀ Vendôme, un forum hôtellerie et restauration est organisé, place du marché couvert, lundi 19 septembre 2022, de 14 h à 18 h. Au programme : plusieurs animations et des ateliers cuisine avec des professionnels, destinés au grand public, aux scolaires et aux demandeurs d’emploi.

Dans le secteur de Romorantin, plusieurs temps de visites et de recrutement sont prévus dans la semaine : mardi 20 septembre, de 10 h à 11 h, au restaurant L’Épicurien, à Villeherviers ; mercredi 21 septembre, de 9 h 30 à 10 h 30, au restaurant Le Lanthenay, à Romorantin et mercredi 21 septembre, de 14 h 30 à 16 h, à Ethic Étapes, rue Jean-Monnet, à Romorantin. Les inscriptions se font auprès de Pôle emploi. Des actions de communication seront également réalisées par les commerçants et sur les réseaux sociaux.

La finalité de cette semaine de l’hôtellerie-restauration n’est pas cachée. « Essayer de montrer que ce sont des métiers pour lesquels on peut avoir de l’intérêt, que ce ne sont pas des métiers plus difficiles que d’autres », indique François Pesneau. « Il faut qu’on devienne attractifs, ça demande de l’ingénierie. Multiplier les petits jeux et les ateliers, cela permet de déconstruire les préjugés », ajoute Sabine Ferrand. À noter que 1 000 emplois dans l’hôtellerie-restauration sont vacants en Loir-et-Cher. Il s’agit du quatrième secteur d’activité du département, qui représente 5 % des emplois.

Les inscriptions pour les ateliers organisés, au CFA, à Blois, se font par courriel, à l’adresse i.berlu@cfa41.fr

Un élan de solidarité pour l’Ukraine

Les équipes de l’HUDA et du CPH assurent la mission de coordination de l’accueil de réfugiés ukrainiens.

Les travailleurs sociaux des 2 équipes veillent à réserver un accueil rassurant et bienveillant aux familles qui leurs sont adressées par la préfecture. Après leur avoir proposé une boisson chaude, et une première écoute, l’équipe réalise une évaluation des besoins et fournit des produits de 1eres nécessités (hygiène, vêtement, nourriture..) La famille sera reçue rapidement par le médecin du CLAT pour une première évaluation médicale, afin d’orienter vers des partenaires, si besoin.

En parallèle, les équipes de l’ASLD se mobilisent pour trouver un lieu d’hébergement (communal ou citoyen), adapté à la composition familiale sur le Loir-et-Cher. Une fois, qu’un hébergeur accepte d’accueillir une famille, l’équipe organise un accueil dans la journée. A cet effet, les travailleurs sociaux accompagnent physiquement les personnes sur le lieu d’hébergement.

Un relai est mis en place avec le travailleur social de la MDCS, afin que les familles acceptent aux droits communs ( ACS, Aide alimentaire, scolarisation…).

 Depuis le 7 mars, début de cette mission, les équipes de l’ASLD ont accompagné 14 ménages (56 personnes) et restent disponibles pour de nouveaux accueils. A cet effet, les équipes seront renforcées. Une salariée rejoindra l’équipe de l’HUDA le 30 mars pour les 3 prochains mois. Un second recrutement est en cours.

 Un grand merci aux équipes pour leur implication et leur réactivité qui a permis de mener à bien cette mission.

Une initiative encouragée par l’équipe des MR à vendôme

5 résidents des pensions de famille de Vendôme se sont portés bénévoles auprès de la mairie de Naveil pour aider à préparer les colis à destination de la population ukrainienne. 

« Ils sont comme nous quand on était en difficulté, le minimum c’est d’en faire autant et de les aider à notre tour ». 

Témoignage de jean Pierre, résident à la pension de famille des Frères Lumière 

La Cui’Mobile

Dans le cadre de l’appel à projets « Création et développement de tiers-lieux favorisant l’accès à l’alimentation des personnes hébergées à l’hôtel », l’ASLD a été retenue pour mettre en place une cuisine mobile avec des points d’ancrage aux parkings des hôtels pendant deux ans.


L’objectif premier de la Cuisine Mobile est de répondre à un besoin essentiel pour toute personne : préparer ses repas selon ses besoins et ses préférences. Actuellement, les familles hébergées dans les hôtels n’ont pas cette possibilité. La plupart d’entre elles récupère des denrées alimentaires par le biais de dons des associations caritatives ou d’achats à l’épicerie sociale, La Passerelle.


Le stationnement de la Cuisine mobile à proximité de leurs lieux de vie leur permettra de cuisiner selon leurs goûts mais aussi de veiller au respect de l’équilibre alimentaire et de l’apport nutritif nécessaire à la santé de tous, en leur permettant d’échanger dans un contexte convivial. En parallèle, des actions de sensibilisation sur l’alimentation vont être organisées au travers d’ateliers participatifs privilégiant les échanges de savoirs et la transmission, en lien avec des partenaires extérieurs.


Un planning des lieux et horaires de stationnement de la Cuisine mobile sera fourni aux familles.
Embauche d’une salariée avec comme fonction Animatrice/Coordinatrice du projet.

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