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La Cui’Mobile

Dans le cadre de l’appel à projets « Création et développement de tiers-lieux favorisant l’accès à l’alimentation des personnes hébergées à l’hôtel », l’ASLD a été retenue pour mettre en place une cuisine mobile avec des points d’ancrage aux parkings des hôtels pendant deux ans.


L’objectif premier de la Cuisine Mobile est de répondre à un besoin essentiel pour toute personne : préparer ses repas selon ses besoins et ses préférences. Actuellement, les familles hébergées dans les hôtels n’ont pas cette possibilité. La plupart d’entre elles récupère des denrées alimentaires par le biais de dons des associations caritatives ou d’achats à l’épicerie sociale, La Passerelle.


Le stationnement de la Cuisine mobile à proximité de leurs lieux de vie leur permettra de cuisiner selon leurs goûts mais aussi de veiller au respect de l’équilibre alimentaire et de l’apport nutritif nécessaire à la santé de tous, en leur permettant d’échanger dans un contexte convivial. En parallèle, des actions de sensibilisation sur l’alimentation vont être organisées au travers d’ateliers participatifs privilégiant les échanges de savoirs et la transmission, en lien avec des partenaires extérieurs.


Un planning des lieux et horaires de stationnement de la Cuisine mobile sera fourni aux familles.
Embauche d’une salariée avec comme fonction Animatrice/Coordinatrice du projet.

De l’Ukraine à Blois, récit de vies brisées

Article de la Nouvelle République publié le 29/04/2022

Trente-huit ukrainiens sont arrivés en début de semaine à Blois et sont désormais à l’abri au foyer Mosnier, réaménagé pour l’occasion.​

Nouhan et Tatiana ont fui leur pays sous le feu des bombes. Arrivés mercredi 27 avril 2022 à Blois, ils racontent l’Ukraine en guerre et leur périple jusqu’en France.

Deux noms et deux visages qui disent tout, ou presque, d’une guerre, qui a fait son retour sur le sol européen le 24 février 2022. Ce jour-là, le président russe Vladimir Poutine lance son invasion de l’Ukraine, poussant 5,4 millions de personnes sur les routes. Elles laissent derrière elles leur maison, et une partie de leur famille.

Nouhan Magassouba n’a que 31 ans, mais ses traits trahissent son usure. D’origine Guinéenne, ce jeune informaticien a fui Odessa avec sa femme ukrainienne Darina, et ses deux enfants. Il a été le témoin direct de l’horreur : « Ce qui se passe là-bas est d’une atrocité sans précédent », décrit-il.

« Les gens courent de partout, c’est la panique générale »

« Les bombardements sont si forts que les vitres se cassent même à des dizaines de kilomètres de l’impact », reprend Nouhan. « Les gens courent de partout, c’est la panique générale. » Avant le conflit, « Odessa était une ville paisible, touristique même, grâce à la mer Noire, où les gens venaient passer les vacances d’été » – où il vivait sans faste mais dignement, en exerçant le métier d’informaticien.

Ce qui se passe là-bas est d’une atrocité sans précédent.

Nouhan Magassouba, informaticien qui a fui l’Ukraine.

Comme son père avant lui, Nouhan Magassouba « avait choisi l’Ukraine pour faire ses études, parce que le coût de la vie y était moins élevé qu’en France, ou dans d’autres pays d’Europe ». Poutine et ses bombardements ont brisé ses rêves.

En emportant le minimum avec eux, le jeune informaticien et sa famille ont rejoint Lviv, ville frontalière avec la Pologne. « Il y avait un monde fou ; tout le monde cherchait à fuir mais l’aéroport était fermé, alors nous avons choisi la voie terrestre. »

En âge de combattre, Nouhan ne peut suivre sa famille, qui prend le train jusqu’en Pologne. Seuls sa femme et ses enfants s’en vont. Pour les rejoindre, il fera 100 km à pied… dans un sens puis dans l’autre, sa famille ayant finalement fait marche arrière pour le retrouver. Varsovie, puis Berlin, sa fille fiévreuse… Le reste du périple appartient déjà à l’histoire.

Rebâtir les vies

À la fois tellement semblable et si différente de celle de Tatiana, mère de trois enfants, habitant Kiev. Le 24 février, jour du début des bombardements, restera à jamais gravé dans sa mémoire : « il était 4 h 42 du matin quand j’ai regardé mon téléphone. Des amis faisant partie de l’armée russe avaient commencé à m’alerter par SMS. Ils m’ont conseillée de préparer mes affaires et de quitter l’Ukraine. »
Si avec ses deux filles, elle parvient à fuir, son fils, lui, doit rester sur place. En effet, les hommes entre 18 et 60 ans se trouvent dans l’obligation de prendre les armes, ainsi l’a décrété le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Depuis, Tatiana vit dans l’angoisse permanente de recevoir un appel lui annonçant une terrible nouvelle.
Nouhan et Tatiana ne ferment pas la porte à un retour en Ukraine. Mais seule la fin de la guerre peut ouvrir la voie à la reconstruction de leur vie.

L’accueil des réfugiés ukrainiens s’organise en Loir-et-Cher

Article de la Nouvelle République.fr publié le 24/03/2022

Actuellement 38 réfugiés ukrainiens ont une autorisation de séjour en Loir- et-Cher et 31 verront leur situation examinée. Les aides se mettent en place.

Avec une communauté ukrainienne comptant, avant le conflit, seulement 47 personnes en situation régulière, disséminées sur l’ensemble du département, le Loir-et-Cher ne crée pas, comme d’autres départements, l’effet d’appel généré par des rapprochements familiaux. Toutefois, certains Ukrainiens y trouvent refuge après avoir fui leur pays en guerre. Et l’aide s’organise.

Accueil. Les Ukrainiens qui arrivent en Loir-et-Cher doivent s’adresser sans délais aux services préfectoraux pour que leur accueil soit organisé et qu’ils puissent avoir papiers et aides.

Les maires des communes qui les reçoivent se doivent d’ailleurs de les y orienter afin de déclencher le processus. Ils sont l’un des maillons de proximité essentiels. Actuellement 38 réfugiés ukrainiens ont une autorisation de séjour et 31 personnes ont rendez-vous la semaine prochaine en préfecture.

Hébergement. Ils sont logés soit chez des particuliers, soit via des hébergements communaux. Comme pour les dons, un énorme élan de solidarité s’est mis en place : environ 1.200 propositions de logements ont été recensées.

Cependant, beaucoup moins comportent les qualités requises : il faut des solutions non seulement correctes, mais aussi durables. À l’heure actuelle, le département dispose d’environ 150 vraies places, donc les propositions ne répondant pas réellement aux besoins n’aboutiront pas.

Statut de protection temporaire. Les services de l’État déclenchent également dès l’arrivée le statut de protection temporaire, après diverses vérifications afin de s’assurer des identités et des situations. Car il ne s’agit pas, non plus, que cet accueil des réfugiés ukrainiens se fasse au détriment des autres nationalités, ni de créer un effet d’éviction d’autres situations précaires.

Ce statut, délivré pour 6 mois et renouvelable jusqu’à 3 ans, permet, en plus de l’autorisation provisoire de séjour, de leur ouvrir les droits à la couverture sociale, médicale, de travailler et l’aide de demandeur d’asile (Ada). Indispensable étape.

Prise en charge. Cet accueil se met en place grâce à toute une chaîne de structures. La préfecture, point d’entrée, mais aussi l’ASLD (Accueil, soutien et lutte contre les détresses), référente en termes de prise en charge sociale. Notamment pour les personnes qui ont besoin de soutien psychologique, mais pas uniquement.

Un bilan médical est réalisé grâce au Clat du conseil départemental : ce Centre de lutte anti-tuberculose possède en effet les ressources nécessaires pour mettre à disposition du matériel et des soignants, notamment un médecin.

Par ailleurs, cet accompagnement d’accueil s’adjoint aussi les services des associations de secours, du Rotary… entre autres. Il s’agit de pouvoir non seulement évaluer (afin de traiter au mieux) état de fatigue, de stress parfois post-traumatique, de santé (certains étant en situation de handicap), de besoins et de mettre en place un accueil le plus personnalisé possible.

Scolarité. Les réfugiés ukrainiens qui arrivent sont notamment des femmes, parfois avec enfants. Là encore, il s’agit d’évaluer au mieux l’accueil. La direction des services départementaux de l’Éducation nationale entre alors dans la boucle afin de déterminer au mieux, avec le CIO (Centre d’information et d’orientation) pour les collégiens et lycéens, et les municipalités, la scolarité la mieux adaptée. À l’heure actuelle, 11 enfants réfugiés ukrainiens sont scolarisés en Loir-et-Cher, de la maternelle au lycée.

Enfin, pour contrer la barrière de la langue, des interprètes bénévoles bilingues font également partie du dispositif. Un accueil finalement cousu main. Et nécessaire.

La visite du préfet

Le déroulé de la visite de monsieur le Préfet du 28 janvier 2022

Monsieur Pesneau, Préfet, et Mesdames Poireau et Lescene de la DDETS-PP ont visité plusieurs sites de l’ASLD le 28 janvier matin. Ces visites nous ont permis de mettre en lumière notre action et ont donné l’occasion aux personnes concernées de pouvoir s’exprimer sur leur situation et leur accompagnement. Nous avons notamment pu mettre en évidence l’intérêt de la remobilisation par l’activité ou l’emploi, les difficultés d’accès au système de santé et le parcours administratif complexe des réfugiés. D’autres visites seront programmées au printemps sur les autres sites de l’ASLD

9H30- 10H10 Site du Prieuré – 12 Avenue de Verdun à Blois

  • Présentation du CHRS (Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale) rencontre avec l’équipe et des personnes accompagnées, visite des Ateliers
  • Présentation des chantiers d’insertion et de la cuisine mobile

10H15-10H40 CAES 23 Avenue du Maréchal Lyautey à Blois

  • Présentation du Centre d’Accueil et d’Examen des Situations : rencontre avec l’équipe et des personnes hébergées et visite d’un appartement

10H45-11H10 CHU Mail Pierre Charlot à Blois

  • Présentation du Centre d’Hébergement d’Urgence : rencontre avec l’équipe et visite des locaux

11H10 -11H40 CPH 12A Rue du Lieutenant Godineau à Blois

  • Présentation du Centre Provisoire d’Hébergement pour les jeunes de moins de 25 ans : rencontre avec l’équipe

La journée de lutte contre les violences conjugales

Chaque année, la semaine de Lutte contre les violences faites aux femmes, organisée par la Ville de Blois et ses partenaires, propose des actions de sensibilisation auprès des jeunes et du grand public. Thème 2021 : les violences économiques.

Temps fort du CHRS Astrolabe : Le 23 septembre 2021, l’ASTROLABE a organisé une journée autour des violences conjugales. Celle-ci a débuté par une matinée porte ouverte sur le site des quartiers nord (visite des locaux, présentation des différents dispositifs, des professionnels…), avec la participation des partenaires (CIDFF.  Le Collectif des femmes, l’UDAF du Loir-et-Cher, le Planning familial…). Cette journée s’est achevée avec une conférence débat animée conjointement par le CIDFF et le Mouvement du Nid sur la thématique suivante : Violences conjugales et prostitution des jeunes majeurs er mineurs

Le mercredi 1er décembre, l’Astrolabe, qui propose un abri et un accompagnement aux femmes victimes de violences conjugales, a souhaité réunir des organismes d’accompagnement des victimes pour impulser un dialogue constructif sur les réponses qui peuvent être apportées aux situations de violences économiques. Etaient présents des professionnels de l’Astrolabe et des services de l’ASLD, du planning familial, de l’UDAF ainsi que Lisbet Choquet, déléguée départementale aux droits des femmes et à l’égalité. Une ancienne résidente du CHRS est venue partager son histoire et participer aux réflexions menées. La matinée a débuté par la diffusion de la bande annonce de la série « Maid », qui traite avec soin ce sujet sensible. Préambule aux tables rondes qui furent l’occasion de partager les différentes formes de violences, d’identifier les freins au départ et de soumettre des préconisations.

Les nouvelles activités du chantier entretien des locaux

Le chantier entretien des locaux a développé grâce au Fond de Développement de l’Inclusion deux nouveaux supports d’activité « nettoyage sans eau des véhicules » et « blanchisserie » afin :

  • d’apporter de la polyvalence et de nouvelles compétences aux agents afin de faciliter l’accès à l’emploi durable.
  • de maintenir de l’activité après 9h
  • de répondre à un besoin interne
  • et de renforcer l’équipe d’encadrante avec l’embauche d’une salariée


Les véhicules de services seront tous nettoyés 1 fois par trimestre.
Nous débutons la prestation blanchisserie par le CAES et une fois rodée, nous envisageons de reprendre l’entretien du linge sur les autres structures collectives de l’association.

Le carnet de voyage

Le projet « Carnet de voyage » est porté par l’ASLD, en partenariat avec la Maison de Bégon.
Il a pour but d’aider les personnes accompagnées à rompre leur isolement, renforcé par la crise sanitaire, via un projet culturel porté sur l’insertion sociale et professionnelle.


Les premiers ateliers se sont déroulés sur six séances hebdomadaires entre mai et juin, animés par Manuel Herreño, plasticien-sérigraphe.


Et le projet ne s’arrête pas là !
Une exposition a eu lieu dans le cadre des « Lyres d’été » le 18 juillet 2021 et a continué à voyager tout l’été.


Dès la rentrée, les personnes accompagnées par l’ASLD pourront participer à des ateliers de théâtre, de danse, de chant ou encore de percussions afin d’animer ces carnets de voyage. Une représentation est prévue le 1er décembre 2021 à 18h à la Maison de Bégon.
Ce projet a été réalisé avec le soutien financier de l’Etat, dans le cadre de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté et du plan France Relance.

Sport et solidarité

Remise des équipements aux résidents de l’HUDA de l’ASLD le 29 juillet 2021

Créé à l’automne 2011 par une dizaine de traileurs, le Génération Trail Blois a continué de grandir et est devenu le Génération Trail et Triathlon Blois en Septembre 2018. 140 traileurs et triathlètes le composent aujourd’hui et font vivre l’état d’esprit du club : entraide, convivialité, camaraderie, bonne humeur, plaisir de pratiquer et partager.


L’ASLD souhaite remercier cette association et souligner son geste de solidarité. En effet, elle a réuni de nombreux dons pour les personnes que nous accompagnons : chaussures et vêtements de sport pour l’été comme pour l’hiver, aussi bien pour les hommes que pour les femmes.
Nous proposons chaque semaine différentes activités sportives et utilisons ces différentes pratiques comme des outils de socialisation, de transmissions de valeurs et de règles mais aussi de bien-être auprès de nos usagers.


La participation de cette association sportive permettra à nos bénéficiaires de pratiquer notamment le football, la gym et la course à pied dans des conditions plus adaptées.
Un grand merci !

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